Réussir une campagne d’avis sur Google

La réputation en ligne influence chaque décision d’achat. Collecter des avis authentiques sur Google est devenu essentiel. Entre stratégie, bon timing et cadre légal, voici comment réussir sa campagne d’avis.

Devenue un facteur clé de succès, la réputation en ligne s’appuie largement sur les avis clients. Parmi eux, ceux publiés sur Google – chaque profil Google Business générant environ 200 clics* par mois selon le rapport State of Google Business Profile 2025 de Birdeye – influencent directement la visibilité et la crédibilité d’une entreprise. Mais comment lancer une campagne efficace pour récolter ces précieux retours ?
Tout commence, évidemment, avec vos clients satisfaits. Ce sont eux qui disposent de l’expérience directe de vos produits ou services. Identifier les bons profils à solliciter est crucial : clients récents, fidèles, ou ceux ayant particulièrement apprécié une prestation. Mais attention : il ne s’agit pas de cibler tout le monde à l’aveugle, mais de s’adresser à ceux pour qui l’expérience a été réellement positive.

Campagne d'avis avec Google Business Profile

La campagne consiste à demander des avis authentiques sur Google, en encourageant vos clients à partager leur ressenti. Il ne s’agit pas seulement de collectionner des étoiles, mais de générer du contenu utile pour vos futurs prospects. Un avis détaillé, même bref, est souvent plus précieux qu’un simple clic sur cinq étoiles. La démarche peut se matérialiser à travers des courriels, des textos, ou encore des QR codes intégrés aux factures et supports physiques.
Bien sûr, la plateforme cible reste Google Business Profile (anciennement Google My Business), là où les avis sont visibles directement dans les résultats de recherche. Mais la collecte d’avis de clients peut être prolongée par d’autres canaux : courriels, SMS, newsletters, réseaux sociaux ou flyers comportant un QR code renvoyant vers votre page Google. L’objectif est de rendre l’expérience simple et fluide pour le client.
Le moment idéal pour solliciter un avis se situe juste après la prestation ou l’achat, lorsque le souvenir de l’expérience est encore frais. Un envoi rapide — dans les 24 à 48 heures — maximise les chances de réponse. En revanche, il convient d’éviter toute insistance excessive : quelques rappels peuvent être effectués, mais toujours avec courtoisie.
Si vos clients ne disposent pas de compte Google ou si, comme beaucoup de professionnels, vous travaillez avec des dirigeants souvent débordés, la difficulté se situe là : ils ne prendront pas toujours le temps de rédiger ces « futilités ».
Quoi qu’il en soit, une campagne d’avis sur Google n’est pas une simple formalité. C’est un levier stratégique pour renforcer sa visibilité, attirer de nouveaux clients et asseoir sa réputation. En identifiant les bons clients, en choisissant le bon moment et en simplifiant la démarche, chaque expérience positive peut devenir un témoignage durable au service de votre entreprise.

* Ce rapport est basé sur les données de plus de 200 000 entreprises.

Avis en ligne : mieux vaut être avisé

La publication d’avis en ligne obéit à un cadre légal précis. En France, le Code de la consommation fixe plusieurs obligations destinées à garantir la transparence et la loyauté des informations diffusées.

Lorsqu’un commerçant publie des avis sur son propre site, il doit indiquer la date de publication de chaque message ainsi que celle de l’expérience de consommation associée. Il doit aussi préciser les critères de classement des avis, notamment si l’ordre chronologique est retenu, et mentionner si une contrepartie a été fournie en échange d’un commentaire. La réglementation impose également de préciser le délai maximal de publication ou de conservation des avis.

Le professionnel a par ailleurs l’obligation d’informer les internautes sur les conditions dans lesquelles les avis sont collectés, modérés et diffusés. Il doit indiquer s’il est possible de contacter l’auteur d’un avis, si celui-ci peut être modifié, et pour quelles raisons un avis peut éventuellement être refusé à la publication. Les plateformes dépassant cinq millions de visiteurs uniques par mois doivent, quant à elles, rendre publiques des bonnes pratiques renforçant les principes de clarté et de transparence.

Depuis la transposition en droit français d’une directive européenne, les professionnels qui affirment que leurs avis proviennent de consommateurs réels doivent être en mesure de le prouver. Ils sont tenus de mettre en place des mesures de contrôle permettant de vérifier l’authenticité des commentaires.

Enfin, la loi sanctionne toute pratique visant à publier de faux avis ou à manipuler des avis existants. Ces agissements sont considérés comme des pratiques commerciales déloyales et peuvent entraîner jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende.

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