La nouvelle et très brève loi visant à protéger le Patrimoine sensoriel des campagnes françaises a été promulguée le 29 janvier 2021. On ne se sait ce qui faisait le plus de bruit, le néorural qui venait se plaindre du chant du coq au lever du soleil dans le bureau du maire ou le volatile lui-même ?
Ce qui est certain c’est que les élus ont été entendus et qu’ils vont pouvoir dormir sur leurs deux oreilles. Les sons et odeurs entrent dans la caractéristique des espaces naturels aux côtés des paysages, de la qualité de l’air ou des êtres vivants et de la biodiversité et font désormais partie du patrimoine commun de la nation.
« À charge aux services régionaux de l’inventaire du patrimoine le soin d’identifier et de qualifier l’identité culturelle des territoires ruraux, y compris leurs éléments sonores et olfactifs, pour contribuer à les valoriser » précise la Direction de l’information légale et administrative du Premier ministre.
Un travail titanesque en perspective ; n’eût-il pas été plus judicieux de se prémunir contre la bêtise plutôt qu’inventorier ce qui n’en n’est pas ?
Mathieu
20/03/2022Un bel exemple de technocratie. Il y a de quoi désespérer quant aux priorités de bonne gouvernance.